Architecture + genre

Stéphanie Bouysse-Mesnage

Regarder ce que le genre « fait à l’architecture » consiste, en premier lieu, à porter un regard sur une profession qui s’est féminisée au XXe siècle, avec trois décennies de retard par rapport à d’autres pratiques libérales, comme celles des avocat.e.s et des médecins. Les femmes représentent aujourd’hui 60% des étudiant.e.s dans les Écoles Nationales Supérieures d’Architecture (ENSA) et 30% des inscrit.e.s à l’Ordre des architectes : ainsi, se configure en France, la profession d’architecte. [...] Lire la suite

Regarder ce que le genre « fait à l’architecture » consiste, en premier lieu, à porter un regard sur une profession qui s’est féminisée au XXe siècle, avec trois décennies de retard par rapport à d’autres pratiques libérales, comme celles des avocat.e.s et des médecins. Les femmes représentent aujourd’hui 60% des étudiant.e.s dans les Écoles Nationales Supérieures d’Architecture (ENSA) et 30% des inscrit.e.s à l’Ordre des architectes : ainsi, se configure en France, la profession d’architecte. Ces pourcentages montrent un écart important entre la situation des femmes dans les écoles, au sein desquelles elles sont majoritaires parmi les élèves depuis quelques années (en 2010, la parité a été atteinte parmi les diplômé.e.s) et leur place encore minoritaire à l’Ordre des architectes, l’institution qui représente la profession.

Ces données sont assez similaires à celles dont nous disposons à l’échelle européenne : en 2018, 39% des architectes inscrit.e.s sont des femmes. Ce taux dissimule, cependant, des différences notables entre les pays où la profession est très féminisée (à l’instar de la Suède (58%) ou de la Grèce (55%)) et ceux où elle l’est beaucoup moins (comme l’Autriche (22%) ou les Pays Bas (23%). La progression de la féminisation de l’Ordre des architectes en France ne signifie pas, par ailleurs, que toutes les inégalités professionnelles soient résolues entre les sexes : revenus inférieurs à ceux des hommes et difficultés d’accès à la commande sont deux des problèmes que les femmes inscrites rencontrent dans ce monde encore largement occupé par des hommes ; plusieurs associations féministes (Arvha, Le Cercle de Zaha, Mémo, Territori’elles, …) se font d’ailleurs régulièrement l’écho de ces difficultés. Pour comprendre cette situation inégalitaire, il faut se tourner vers la sociologie et l’histoire, deux disciplines qui apportent des éléments de compréhension, fragments que nous livrerons dans une première partie.

Dans le monde de l’architecture, s’intéresser aux femmes et à la catégorie du genre, dont nous retiendrons ici la définition de Laure Bereni et al. (« le genre est un système de bi-catégorisation hiérarchisé entre les sexes [hommes/femmes] et entre les valeurs et représentations qui leur sont associées [masculin/féminin] »3), conduit aussi à interroger la manière dont les architectes s’intéressent à ce concept, et dont elles.il.s intègrent les identités plurielles des populations auxquelles se destinent les espaces qu’elle.il.s conçoivent. Comment intervient et se positionne l’architecte ? Comment l’architecte peut-elle.il remettre en cause la catégorisation binaire ? Comment dépasser la spécification des espaces ? Nous aborderons ainsi, dans une 2e partie, les réflexions théoriques, les pratiques artistiques et les projets qui se sont intéressés aux notions de genre et d’espace au XXe siècle.

Socio-histoire d’une profession sous le prisme du genre

Le parcours des femmes dans les écoles d’architecture

Venues toutes les deux des États-Unis, Laura White et Julia Morgan sont admises respectivement à l’École Spéciale d’Architecture (ESA) en 1883 et à la prestigieuse École des Beaux-arts (Ensba) en 1898, deux des écoles qui formaient à l’architecture en cette fin de XIXe siècle. Passée la phase des « premières » des années 1880-1890, contemporaine des premières entrées d’étudiantes dans les filières universitaires, les admissions de femmes ont été quasiment continues à l’Ensba et à l’ESA à partir de 1915-1920. Parmi ces pionnières, figurent de nombreuses femmes nées à l’étranger, souvent munies d’un solide bagage académique, à l’image de Vera Jansone : née en 1915 à Riga, elle est admise à l’Ensba en 1945 ou 1946, tandis qu’elle possède trois diplômes obtenus en Lettonie (certificat de baccalauréat, certificat d’études supérieures, diplôme d’architecte d’Etat) et qu’elle a débuté une thèse en architecture à l’École Technique Supérieure de Vienne.Les femmes ne tardent pas à conquérir le diplôme d’architecte, créé en 1867 : en 1906, Lydie Issacovitch (élève russe) (photo ci-dessous), est la première femme diplômée à l’ESA, tandis qu’à l’Ensba, Jeanne Besson-Surugue serait la première à l’obtenir en 19234.

Si la présence des femmes augmente au fil des années dans ces établissements, ces dernières n’en demeurent pas moins largement minoritaires (570 femmes admises sur 18 141 élèves soit 3.14% des élèves architectes de l’Ensba) et il faudra attendre la fin des années 1960 pour voir les effectifs d’étudiantes augmenter fortement, tandis que le système d’enseignement de l’école des beaux-arts fait place aux Unités Pédagogiques d’Architecture (ancêtres des actuelles ENSA). La hausse de la féminisation de la population des diplômé.e.s s’est faite en deux temps : le taux est passé de 11 à 29% entre 1973 et 1984 puis de 29 à 40% entre 1984 et 1995. Aujourd’hui les femmes sont majoritaires et représentent 57.6% des étudiant.e.s et des diplômé.e.s ADE en 2018.

Femmes maîtresses d’œuvre : des fragments d’histoire

Les premières réalisations architecturales signées par des femmes architectes seraient des édifices conçus en couple et construits dans les années 1930, à l’instar des immeubles de rapport de Renée et Henri Bodecher ou des cinémas d’Adrienne Gorska et de Pierre de Montaut. Le port du titre et la profession d’architecte ne sont alors pas réglementés ; seul le paiement d’une patente commerciale est requis. La profession est organisée par des sociétés professionnelles d’architectes au sein desquelles on retrouve la trace de quelques femmes (Jeanne Besson-Surugue est membre de la Société des Architectes Diplômés par le Gouvernement). Certain.e.s praticien.ne.s exercent alors sans être passé.e.s par une école, à l’instar d’Eileen Gray, autrice de la célèbre villa E1027 avec Jean Badovici (1926-1929). À partir de 1940, une inscription à l’Ordre des architectes (conditionnée notamment par la possession d’un diplôme d’architecte) est requise pour exercer. Les femmes font partie des premier.e.s inscrit.e.s et prêtent serment dès 1942.

La première agence d’architecture conduite par une femme (Victoire Durand-Gasselin, à Nantes) date de cette époque-là. Il faut attendre les lendemains de la Seconde Guerre Mondiale pour voir d’autres femmes débuter une activité d’architecte-maîtresse d’œuvre seule, à l’instar de Marion Tournon-Branly (photo ci-dessus) qui ouvre son agence à Paris au début des années 1950 et signe (seule ou en association) plusieurs bâtiments (photo ci-dessous) dont l’école maternelle de la rue Boulard à Paris (1963).

L’accès à la commande pour les femmes, contraint, ne leur a pas permis d’accéder à de « grandes » réalisations jusqu’à des époques récentes. C’est surtout par l’association avec leur mari, qu’elles ont la possibilité de développer une activité prolongée dans la maîtrise d’œuvre, à l’exemple d’Ismène Benoit, associée toute sa carrière à Gérard Benoit. Dans les années 1970-1980, alors que la profession d’architecte est en pleine reconfiguration, la situation des femmes architectes semble franchir un cap. Prenant part à certaines instances de la profession, elles sont aussi plus nombreuses à pratiquer la maîtrise d’œuvre, à l’image de Renée Gailhoustet qui, avec Jean Renaudie puis seule, conçoit de nombreux logements sociaux en région parisienne (Marat, Ivry-sur-Seine, 1971-1986) ou d’Edith Girard qui signe des projets de logements à Paris (Quai de la Loire, 1985). Depuis les années 1990, certaines femmes ont acquis une renommée importante, comme Odile Decq (Banque Populaire de l’Ouest et d’Armorique à Rennes, 1992 avec Benoit Cornette) ou Nasrine Seraji (Centre américain temporaire, 1990)9.Bien qu’il ne s’agisse pas spécifiquement du contexte français, l’obtention du Pritzker Prize (considéré comme le « Nobel » de l’architecture) par Zaha Hadid, en 2004, marque un tournant dans la reconnaissance du travail des femmes architectes.

La féminisation de l’Ordre des architectes

La présence des femmes au sein de cet ordre professionnel a progressé régulièrement depuis sa création en 1940 (7,5 % en 1982, 11,7 % en 1990, 16,3 % en 1999) pour atteindre 29% début 201811 et l’on serait en droit d’espérer une prochaine parité ; le taux de féminisation des nouvelles et nouveaux inscrit.e.s (50%) est à ce titre encourageant.

L’écart qui subsiste entre le taux de féminisation des écoles et celui de l’Ordre provient en partie du fait que tous les architectes en capacité d’exercer la profession (détenant un diplôme) ne s’inscrivent pas à l’Ordre. En effet, tout un ensemble de pratiques professionnelles est possible sans inscription à l’Ordre, qui réglemente principalement la maîtrise d’œuvre architecturale en nom propre. Les femmes sont-elles plus enclines à délaisser l’Ordre que leurs collègues masculins ? Difficile à dire et à généraliser pour la période 1940-2020, les chiffres montrant des situations très différentes selon les périodes. Il semble cependant que, d’une manière générale, les femmes s’inscrivent moins à l’Ordre et qu’elles aient, de tout temps, largement pris part à la diversification des métiers de l’architecture, à savoir l’extension du domaine d’exercice de l’architecte (activités liées à l’urbanisme, au paysage, au journalisme, à la recherche, etc.) – des pratiques non réglementées.

Pour expliquer ce phénomène, des travaux sociologiques indiquent, d’une part, que l’entrée des femmes dans la profession est à mettre en relation avec un phénomène de reconfiguration du champ professionnel, que l’on résumera ainsi : aux hommes l’exercice en libéral, aux femmes l’exercice salarié – pratique, qui ne requiert pas d’inscription à l’Ordre. Le fait que les femmes soient entrées dans la profession dans un contexte de crise économique (années 1970), contexte qui ne leur a pas permis de s’insérer de manière traditionnelle dans les agences d’architecture (où les jeunes diplômé.e.s avaient pour habitude de « faire la place » avant de s’installer à leur compte) est repéré, d’autre part, comme l’une des causes de ce phénomène.On pourrait également évoquer le poids d’une culture et l’héritage de la figure de l’architecte - maître d’œuvre, homme blanc, artiste « génial » formé à l’École des beaux-arts à Paris et concepteur de projets de construction publics ; cette représentation qui s’est construite au XIXe siècle et imposée durablement a placé au second plan les autres acteur.rice.s qui ne correspondaient pas à cette norme (femmes, personnes non blanches, …). Le taux de féminisation en hausse de l’Ordre des architectes cache des inégalités fortes qui demeurent pour les femmes : faible visibilité, reconnaissance moindre, inégalité de revenus (leur revenu moyen représente 59 % du revenu moyen des hommes en 2016), inégalité d’accès à la commande, inégalité dans les modes d’exercice. En effet, si les comportements des inscrites ressemblent beaucoup à ceux de leurs homologues masculins (73.4% des inscrites en 2000 exercent en libéral ou comme associées, contre 85.1% des hommes inscrits), elles sont encore peu à endosser en leur nom seul des projets d’envergure et à diriger des agences : à l’échelle européenne, 28% des femmes architectes seulement sont des dirigeants uniques d’entreprise d’architecture.

Architecture et genre : postures critiques, réflexions, conceptions

Comment l’architecture peut-elle questionner la catégorisation des espaces ? Comment des projets architecturaux, urbains et paysagers peuvent-ils déconstruire des assignations stéréotypées et intégrer les besoins de tou.te.s, en ne se limitant pas au (soi-disant) modèle universel masculin ?

Réflexions théoriques

Quelques travaux de recherche, menés en France par des historiennes dès les années 1980 (citons notamment Anne Debarre-Blanchard, Monique Eleb et Michelle Perrot,), ont étudié les usages sociaux de l’espace (privé/public) sous le prisme du genre, entre les XVIIe et XIXe siècles ; ces recherches ont démontré l’existence d’espaces différenciés selon les sexes (boudoirs / cabinets de travail au XVIIIe siècle par ex.) et parfois de lieux de mixité (fêtes au cabaret, chantiers de travaux publics au début du XIXe siècle par ex.).

Aux Etats-Unis, où l’on retrouve les principaux apports théoriques en la matière, Leslie Kanes Wiseman l’une des fondatrices de la Women's School of Planning and Architecture, a décrypté dans son ouvrage Discrimination by design: a feminist critique of the man-made environment (1992) plusieurs types d’édifices (la tour de bureaux/le mall/…) en utilisant les catégories du genre et de la classe sociale. Elle y souligne les inégalités spatiales entre femmes et hommes qui mettent en espace la domination masculine à l’œuvre dans le monde du travail et dans notre société. Dans son texte fondateur, « What would a non-sexist city be like ? » présenté pour la première fois en 1979, l’américaine Dolores Hayden développe une analyse critique des suburbs américains à l’urbanisation extensive, conçus sur une idée de séparation des fonctions de la ville. L’autrice propose un modèle urbain théorique différent (à l’échelle d’un bâtiment ou d’un l’îlot) qui a contrario associe les fonctions liées au travail, au logement et à la garde des enfants, pour faciliter la vie des femmes salariées ; elle tente ainsi de dépasser les oppositions spatiales habitation/services/travail et travail rémunéré/non rémunéré (domestique).

Les réflexions de D. Hayden se fonde sur sa connaissance d’expériences à l’image du Marieberg Collective House, projet suédois lancé par Alva Myrdal et conçu par les architectes Sven Ivar Lind et Sven Markelius dans les années 1940. Il s’agissait d’un groupe d’habitations collectives qui associaient aux logements des services (garde des enfants, restauration collective, nettoyage, réparation des vêtements). Dolores Hayden s’inspire également des féministes américaines du XIXe siècle qui ont développé des expérimentations architecturales et urbaines entre 1865 et 1929 et qu’elle a étudiées dans son ouvrage The Grand Domestic Revolution (1981).

Pratiques féministes artistiques

Dans le champ de la pratique artistique, de nombreuses artistes ont développé au XXe siècle des œuvres qui questionnent la place des femmes dans nos sociétés occidentales ainsi que le rapport qu’elles entretiennent à l’espace domestique. Ces œuvres ont été exposées dans diverses expositions, à l’instar de la récente Women House, à Paris – qui fait écho au titre de l’exposition Womanhouse de 1972 des étudiantes du California Institute of the Arts.
Dès le milieu des années 1940, Louise Bourgeois dénonçait l’enfermement des femmes dans la sphère domestique et leur assimilation à l’habitation ; sa série de peintures intitulée « Femmes maison » (1946-1947) représente des corps nus féminins dont la partie supérieure (et notamment la tête) est remplacée par un bâtiment.

Les sculptures que Niki de Saint Phalle crée à partir de 1965, appelées Nanas, mettent le corps des femmes en avant, en lui donnant une place dans l’espace muséal et public. L’artiste inverse ainsi les rôles : le corps des femmes n’est plus confiné, il sort dans l’espace public et devient lui-même architecture. On peut voir également dans ces œuvres une volonté d’inviter le.la visiteur.se à s’interroger sur l’image du corps féminin dans notre société, communément considéré comme un objet de désir, et à le reconsidérer – il devient ici imposant, parfois abri, lieu de rencontre, voire architecture.

D’autres artistes comme Ana Vieira réalisent des installations qui remettent en cause le caractère figé de l’espace domestique : dans Ambiente/Sala De Jantar, (1971-1972), le regard est posé sur des objets de l’espace domestique bourgeois pour dénoncer un environnement oppressant, où la liberté d’action semble ne pas exister. Enfin, la pratique artistique est aussi un lieu pour la création d’espaces d’accueil pour les femmes : l’artiste italienne Carla Accardi créé avec Triplice Tenda (1969-1971), installation composée de trois tentes polygonales incluses les unes dans les autres, un espace de vie et de méditation qui permet une vie libre en connexion avec son corps.

Projets d’architecture ou initiatives féministes

En France, les architectes se sont peu saisis de la notion de genre dans le domaine de la conception architecturale. C’est surtout dans le champ de l’urbanisme que des réflexions et des projets ont intégré des approches genrées, dès les années 1960-1970, que ce soit dans la sphère du militantisme (MLF) ou de la recherche institutionnelle (Plan Construction). Citons, à titre d’exemple récent, le projet d’aménagement de la place du Panthéon (2016-2018) à Paris qui est l’un des projets développés par la plateforme de recherche et d’action Genre & Ville, au sein du collectif Les MonumentalEs (photos ci-dessous).

Aux Etats-Unis, Joel Sanders, architecte fondateur de l’agence JSA, a développé depuis les années 1990 des projets d’architecture qui, loin de la norme de la famille nucléaire, s’adressent à un public plus large, aux identités multiples : Bachelor House (1999) est un projet destiné aux hommes célibataires gays21. En 2015, il a conçu avec Susan Stryker et Terry Kogan, un projet de recherche nommé « Stalled ! » qui délivre des recommandations pour la conception de toilettes inclusifs, utilisables par tou.te.s.

Conclusion

Si des recherches sociologiques et historiques ont été menées concernant la profession d’architecte depuis les années 2000, beaucoup reste à étudier afin de mieux connaître cette population professionnelle trop souvent oubliée.
Dans le domaine de la conception architecturale, tout est à peu près à explorer : le concept de genre pénètre difficilement la sphère architecturale, et encore peu de commanditaires sont en demande d’approches genrées, dans le domaine de l’habitat et des équipements publics.
Espérons que les projets engagés dans le domaine de l’urbanisme soient des éléments déclencheurs !


Notes

  • Nathalie Lapeyre, Les professions face aux enjeux de la féminisation, Toulouse, France, Octares, 2006, p. 89.
  • Etude réalisée au sujet de 26 pays et de 30 000 architectes membres d’un Ordre ou d’un organisme représentatif de la profession, commanditée par Le Conseil des architectes de l’Europe. Voir Mirza & Nacey Research, La profession d’architecte en Europe 2018, Une étude du secteur, 2019, p. 12. https://www.ace-cae.eu/fr/activites/publications/etude-de-secteur-2018/
  • BERENI (Laure), CHAUVIN (Sébastien), JAUNAIT (Alexandre), REVILLARD (Anne), Introduction aux études sur le genre, Louvain-la-Neuve, De Boeck, 2012 (2008), p. 10
  • Lydie Mouchel, Femmes architectes « une histoire à écrire », DEA Histoire socio-culturelle, Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines, s.l., 2000 ; Stéphanie Bouysse-Mesnage, Actrices de l’architecture : les femmes et l’exercice professionnel architectural en France entre 1880 et 1975, Thèse de doctorat en histoire, Université de Strasbourg, s.l., en cours.
  • Crosnier Leconte Marie-Laure (dir.), Dictionnaire des élèves architectes de l’École des beaux-arts de Paris (1800-1968). In AGORHA. 2011-. [Base de données en ligne]. Paris : Institut national d'histoire de l'art.
  • N. Lapeyre, Les professions face aux enjeux de la féminisation, op. cit., p. 91.
  • Elise Macaire, « Où sont les femmes architectes », Séminaire DPEA « La féminisation de la profession d’architecte », ENSA Paris La Villette, 26/10/2018.
  • Stéphanie Bouysse-Mesnage, « Comment les femmes sont entrées à l’Ordre des architectes : Portrait des premières inscrites à l’ordre régional de la circonscription de Paris », Livraisons d’histoire de l’architecture, 2018, no 35, p. 71‑85.
  • Béatrice Didier, Antoinette Fouque, Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Paris, France, Des femmes-Antoinette Fouque, 2013
  • Nicolas Nogue, Les chiffres de l’architecture. 1, Populations étudiantes et professionnelles, Paris, France, Centre des monuments nationaux, Ed. du Patrimoine, 2002, p. 116.
  • CNOA, L’essentiel des chiffres de la profession, MAJ 09/10/2020. URL : https://www.architectes.org/l-essentiel-des-chiffres-de-la-profession. Consultée le 01/11/2020
  • Taux d’inscription des femmes à l’Ordre : 80% en 1982, 50% en 1990, 81% en 1999 contre 77%, 80% et 93% pour les hommes aux mêmes dates (Nogue, 2002).
  • Olivier Chadoin, Être architecte : les vertus de l’indétermination : une sociologie du travail professionnel, Limoges, France, Pulim, DL 2013, 2013, p. 69.
  • N. Lapeyre, Les professions face aux enjeux de la féminisation, op. cit., p. 92.
  • Observatoire de la profession d’architecte, Archigraphie 2018, Ordre des Architectes., s.l., 2018
  • N. Lapeyre, Les professions face aux enjeux de la féminisation, op. cit., p. 96.
  • Mirza & Nacey Research, op. cit., p. 4
  • Monique Eleb et Anne Debarre-Blanchard, Architectures de la vie privée : maisons et mentalités, XVIIe-XIXe siècles, Bruxelles, Belgique, Archives d’architecture moderne, 1989 ; Michelle Perrot, « La ménagère dans l’espace parisien au XIXe siècle », Les Annales de la Recherche Urbaine, 1980, vol. 9, no 1, p. 3‑22.
  • Monnaie de Paris, 20/10/2017-28/01/2018. Commissariat : Camille Morineau et Lucia Pesapane.
  • Lucile Biarrotte, « Les approches genrées sont-elles vraiment si récentes dans la pensée urbanistique française ? / What's so new about gendered approaches in French urban planning thinking? », Etudes urbaines et de genre : quelles perspectives pour la recherche-action ?, Journée d'études, 22 mars 2018, Bologne
  • Pour de plus amples informations, voir http://joelsandersarchitect.com/project/bachelor-house/
  • Pour de plus amples informations, voir le site internet dédié au projet de recherche : https://www.stalled.online/