Aristide Antonas

The infrastructure village, 2017

L’installation se compose d’un archipel d’enclos semi-transparents présentant des fragments de la vie domestique. Chacun d’entre eux s’organise autour de la figure « quasi-totalitaire » du lit, qui est envisagé comme le symbole, le garant, voire le cœur de la vie quotidienne. Pour l’architecte, tout autre aspect ou fonction domestique n’est qu’une forme d’extension dérivée de cet élément mobilier. Ainsi, le lit à baldaquin suggéré dans ce projet apparaît dès lors comme l’habitacle minimum, la cellule de base d’un hypothétique urbanisme dans lequel les fonctions du lit seraient à la fois démultipliées et isolées.

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