Présenté lors de l’exposition Design and the Elastic Mind au MoMA de New York en 2008, Monocoque transpose des principes naturels à la conception d’objets architecturaux : à l’instar de membranes vivantes comme la peau, structure et enveloppe se combinent dans Monocoque, sans faire appel à une armature extérieure. La forme résulte de l’interaction des différents paramètres (enveloppe, matériaux, niveaux d’organisation, données structurelles et contextuelles, etc.) afin d’optimiser efficacité mécanique et environnementale tout en permettant une diversité formelle. Le diagramme de Voronoï est utilisé pour répartir la densité de matériau en fonction du poids, dessinant comme un système veineux au sein même de l’enveloppe. Un élément pourra se densifier, se tordre et se creuser en fonction de la nécessité éprouvée globalement et localement, lors de la rencontre avec un élément horizontal par exemple. L’architecte expérimente ici les qualités multiperformantes de systèmes et des matériaux de synthèse : en plus de son rôle structurel, la « peau » en matériau composite et fabriquée par prototypage rapide pourra interagir avec la lumière en fonction de ses propriétés translucides et de son épaisseur.

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