Aldo Loris Rossi

Eliopolis, frammento metropolitano eco-compatibile, 1978

Dès le début des années 1960, Aldo Loris Rossi s'intéresse de manière instrumentale à l'hypothèse de la ville utopique. En réalité, il s'en sert pour démolir les critères traditionnels de construction de la forme urbaine. Dans nos villes postindustrielles, tout réaménagement du territoire ou restructuration d'une zone urbaine se pense comme « fragment métropolitain » éco-compatible, c'est-à-dire qui allie économie et écologie. Cette nouvelle « frontière éco-politaine », en cohérence et en équilibre avec le milieu, peut néanmoins entrer en conflit formel avec son environnement. Il s'agit plutôt pour l’architecte d'établir des rapports plastiquement interactifs, l'architecture étant envisagée comme une « prothèse de la nature ».

Nadine Labedade

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