OMA (Rem Koolhaas)

La ville du Globe captif, 1972

Peinture de Zoe Zenghelis

« La Ville du globe captif constitue une première exploration intuitive de l'architecture manhattanienne (...). Si l'essence de la culture métropolitaine est le changement – un monde dans un état d'animation perpétuelle – et si l'essence du concept " ville " est une séquence lisible de diverses permanences, en ce cas seuls les trois axiomes fondamentaux sur lesquels est fondée La Ville du globe captif peuvent permettre à l'architecture de se réapproprier le territoire de la métropole. La trame, ou tout autre système de subdivision du terrain métropolitain fixant les limites maximales des îlots, définit un archipel de " villes dans la ville ". Plus chaque " île " exalte les valeurs spécifiques, plus l'unité de l'archipel comme système s'en trouve renforcée. Le fait que le " changement " soit circonscrit aux " îles " constitutives garantit l'immutabilité du système. Au sein de l'archipel métropolitain, chaque gratte-ciel, en l'absence d'une véritable histoire, élabore son propre " folklore " instantané » (New York Délire, 1978).

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