En 1967, Jean-Louis Lotiron présente un essai théorique sur le thème : Architectures « immeubles » et constructions « meubles ». La Caravane fleur sera l’application de cet essai, travail d’équipe mené avec Pernette Perriand sur le thème de la mobilité et des loisirs. La Caravane fleur est définie par un volume compact avec, en son cœur, des éléments non compressibles (sanitaires, cuisine..). Légère, facilement transportable, elle peut être montée en une demi-heure. Ses parois rabattables et déployables forment un plancher hexagonal, léger et pliable. Ce mécanisme est issu des recherches de Lotiron et Perriand sur les papiers pliés, inspirés des techniques japonaises. La structure de la caravane est gonflable par un compresseur relié à la batterie de la voiture. Dépliée et gonflée, elle passe d’un volume de 6 m3 à 74,40 m3. L’intérieur est aménagé de cinq à six lits gonflables et de six écrans pivotants pour le rangement des effets personnels. La caravane est aussi caractérisée par une exigence de confort (étanchéité de la structure, parois isothermes). Très remarquée, la Caravane fleur fut publiée à plusieurs reprises dans la presse de l’époque. Son prototype fut montré au Salon du Camping et du Caravaning en février 1968 au Bourget, puis à l’exposition Structures gonflables au Musée d’art moderne de la Ville de Paris.

partager sur ou