Superstudio

Gli Atti Fondamentali: Vita (Supersuperficie), 1971-1972

À partir de 1971, Superstudio opère une « refondation anthropologique et philosophique de l’architecture » au travers d’une série de travaux théoriques intitulée Les Actes Fondamentaux. Cette volonté de mise en « [...] relations entre l’architecture (en tant que formalisation consciente de la planète) et les actes de la vie humaine » aboutit à cinq grands thèmes : Vie, Éducation, Cérémonie, Amour, Mort. Chaque acte se déroule sur une surface lisse, tramée et infinie issue du système mis au point par le groupe depuis 1969. Si chaque acte devait à l’origine faire l’objet d’un court-métrage, seuls Vie et Cérémonie ont été tournés, les autres restant à l’état de storyboards, collages et montages.

Présentée pour la première fois au MoMA (New York) en 1972 à l’occasion de l’exposition « Italy, the new domestic landscape », Supersurface n’intégrera l’acte fondamental de la Vie qu’à l’occasion de la publication des Cinque Storie del Superstudio dans la revue Casabella (1972). L’installation est une trame mentale infinie qui recouvre la planète et traduit une organisation « cartésienne » et « rationnelle » de l’espace. L’oeuvre témoigne de la rencontre entre les premiers axes de recherche développés par Superstudio (le Monument Continu ou les Histogrammes) d’une part, et la refondation anthropologique induisant l’architecture comme récit d’autre part.

partager sur ou